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Messages : 24
Date d'inscription : 31/08/2014
Viktor
Viktor
MessageSujet: Viktor    Viktor        EmptyDim 31 Aoû - 20:54


Viktor




âge : 34 ans
groupe : Widerstand
espèce animale  : Loup Blanc
orientation sexuelle  : Bisexuel
métier  : Leader de la Widerstand
crédit avatar : Lai - Lamento
code : Je suis l'admin, bitch !

Caractère & Physique


Viktor était assez frêle lorsqu’il était jeune. Tout a changé quand il a décidé de s’offrir la liberté et de fuir les humains. Les courses poursuites, les combats, les fuites l’ont endurci, musclé, affermi et maintenant Viktor a bel et bien le corps d’un homme. Un bon mètre quatre-vingt-cinq pour quatre-vingt kilos, Viktor est plutôt bien bâti. Ses muscles se dessinent parfaitement sur son corps élancé. Il est fait pour la course et l’escalade car il est musclé mais pas massif, rapide et vif, un peu comme un félin. Sa peau, naturellement pâle, est légèrement hâlée à présent, à cause du temps passé à l’extérieur. Viktor n’a pas de toit fixe, de maison, il vit dehors et subit ainsi les aléas du temps, le soleil, la pluie, le vent. Malgré le manque de praticité par rapport à sa condition, il laisse ses cheveux longs et parvient à les laisser soyeux et propres en les lavant régulièrement dans des ruisseaux ou des mares d’eau claire trouvés à l’abord de la ville.

Notre ami est un Verpasst. Sous sa forme humaine, il conserve des attributs et des traits animaux qui l’ont d’office écarté du marché des esclaves. Tout d’abord, ses cheveux restent d’un blanc éclatant – il n’a pourtant pas l’âge d’avoir les cheveux blancs. Au sommet de son crâne, deux oreilles pointues témoignent également de son état animal. Viktor les dissimule souvent sous une capuche ou un bonnet de manière à passer un peu plus inaperçu, mais à vrai dire, c’est assez inefficace puisque sa couleur de cheveux le rend déjà facilement repérable. Viktor a perdu son œil droit lors d’une altercation avec un membre de la Kader. Il  en reste grandement amer et dissimule sa blessure d’un cache-œil noir qu’il porte quasiment en permanence. En dessous, sa paupière est barrée d’une fine cicatrice blanchâtre et son œil semble voilé et vitreux, comme s’il n’y avait plus de vie dedans. Viktor préfère donc ne pas montrer cela, considérant que ça nuit à son visage et son physique harmonieux. Son autre œil, lui, va parfaitement bien. Il est teinté d’un bleu ciel éclatant et perçant, et il regrette souvent que son deuxième lui ait été pris, le privant d’un regard si hypnotisant.

Viktor est quelqu’un d’expressif, laissant facilement lire sur son visage ce qu’il ressent malgré tous les efforts qu’il fait pour le cacher. Il considère qu’en tant que leader de la Widerstand, il ne devrait pas se laisser aller comme ça et renvoyer l’image de quelqu’un de fort et de toujours sûr de lui. Il ment très mal, car ses moues, ses pincements de lèvre, son regard fuyant et ses oreilles s’agitant sur son crâne le trahissent facilement. De fait, Viktor essaye toujours d’être aussi sincère que possible, quitte à manquer de tact ou à blesser, préférant dire la vérité plutôt que de se dissimuler derrière un mensonge maladroit. Question vêtements, notre bougre d’homme est un fuyard, un rebelle et un marginal. Il ne peut pas se permettre d’en acheter en boutique puisqu’il est poursuivi par le moindre membre de la Kader qu’il croise, alors il se vêt de ce qu’il trouve ou vole, réussissant parfois à négocier avec les humains ou les Tiere des marchés lui permettant de se vêtir dignement. Viktor se promène la plupart de temps avec une lourde cape noire, qui lui permet de cacher un peu sa nudité. En effet, perdant ses vêtements lorsqu’il adopte sa forme animale, il lui est toutefois aisé de porter la cape dans sa gueule et donc de la mettre sur ses épaules lorsqu’il retrouve forme humaine.

Sur son avant-bras droit, il avait, comme tous les Tiere et les Verpasst, son numéro d’identification. Cependant, en intégrant la Widerstand, Viktor a voulu se défaire de tout ce qui signifiait pour lui le cruel joug des humains. Il a donc barré ces chiffres et ces lettres d’une profonde cicatrice, rendant le matricule quasiment illisible. Le geste a failli lui sectionner l’artère, mais quand Viktor a décidé de faire ça, il était si en colère qu’il n’était même plus capable de réfléchir correctement. Il a d’autres cicatrices sur son corps, témoignant de nombreux combats avec les humains, mais aussi avec d’autres Tiere et même avec certains membres de la Widerstand. Viktor est un chien sauvage et indomptable, c’est inscrit sur les lignes blanchâtres barrant son torse, les marques de morsures et de griffures… Il a toujours le port altier, fier et confiant, respirant à plein nez l’assurance et l’impertinence. Viktor a bel et bien l’allure d’un dirigeant et d’un meneur, provoquant la Kader à force de sourires effrontés, dévoilant ses dents anormalement pointues et effilées, autre preuve de sa condition de Verpasst.

Sous son apparence animale, Viktor est un énorme loup blanc, bien plus gros que la moyenne. Il garde son regard verdoyant et son œil droit reste toujours aussi voilé, inutilisable. Les crocs acérés, tout en muscles, la bête est une véritable machine à tuer. Pourtant, son poil blanc et soyeux lui donne l’apparence d’une peluche quand il n’a pas une attitude menaçante.

Viktor est fier et indomptable, sauvage et nerveux. Parfois, on peut dire de lui qu’il a vraiment un caractère de chien. Provocateur, impertinent, il aime se montrer effronté et prendre tous les risques, surtout quand il s’agit de faire tourner les Kader en bourrique. Il prend un indicible plaisir à les faire hurler de rage, faisant le pied de nez à leurs Tiere fidèles et soumis. D’ailleurs, depuis qu’il a intégré la Widerstand, Viktor est devenu méprisant vis-à-vis des Tiere et des Verpasst qui se soumettent et se laissent faire, renonçant à leur liberté. Il considère que la vie d’un animal doit se défaire du joug des humains, que chaque Tiere devrait protester et se battre, refuser la domination des maîtres. Ainsi, Viktor mène son équipe d’une main de maître, dirigeant la rébellion du mieux qu’il peut en recrutant des membres et encourageant ses pairs à lutter. Viktor en arrive parfois à se mettre dans des situations dangereuses, mais il semble sans peur. En réalité, il se force à faire preuve d’autant de zèle et d’insouciance pour rendre l’image d’un homme sûr de lui et invincible, mais comme tout le monde, le loup a ses propres peurs. Il n’aime d’ailleurs pas trop en parler, honteux d’exposer ses faiblesses, craignant qu’on ne le regarde de haut. Depuis qu’il s’est offert la liberté, Viktor refuse de se laisser dominer de quelque manière que ce soit, se considérant comme indépendant, libre et affranchi.

Si Viktor peut sembler au premier abord quelqu’un de brusque et de bourru, il peut aussi se montrer très doux, surtout envers son proche entourage. Tout d’abord, il considère la Widerstand comme sa propre famille et se montre extrêmement protecteur envers eux, quitte à se mettre en danger. Il prend soin de ceux qui ont eu le courage de clamer leur propre liberté et les respecte bien plus que les autres Tiere et Verpasst. Ses amis sont importants plus que tout au monde, à ses yeux. Il agira toujours pour leur bien, faisant passer les besoins des autres avant le sien, se privant par exemple de nourriture afin que ses compagnons puissent manger à leur faim. Viktor a le sens du sacrifice et est quelqu’un de très fidèle, s’assurant de tenir ses promesses et de ne jamais revenir sur ses paroles. Cela fait de lui un leader plutôt apprécié et respecté, que les gens suivent volontairement. Viktor n’est pas du genre à aboyer des ordres et vouloir faire asseoir sa domination, mais il aime se faire écouter et fait parfois preuve d’un peu de brusquerie pour se faire entendre. Si la plupart du temps il n’a pas à s’énerver pour être entendu, il lui arrive parfois de se mettre dans des colères noires quand on se montre trop effronté avec lui, lorsque l’on piétine son autorité ou quand on le tourne au ridicule.

Viktor n’est pas du genre à exposer ses faiblesses, il préfère les cacher et toujours montrer le meilleur de lui. Lorsqu’il va mal, il se forcera quand même à sourire, à être enjoué, refusant d’inquiéter son entourage ou de pourrir l’ambiance. Viktor est également du genre à s’isoler plutôt que d’infliger sa triste présence aux autres lorsqu’il n’a pas le moral, mais aussi parce qu’il craint qu’on ne le voit aussi faible. En tant que leader de la résistance, il estime qu’il n’a pas le droit à ce genre de faiblesses, il ne peut pas pleurer ou baisser les bras, devant montrer l’exemple et ne pas s’écraser face à l’adversité. Viktor continue de lutter et de chercher un sens à son existence dans cette sempiternelle bataille. Il a peur, justement, que sa vie n’ait aucun sens et c’est pour cette raison qu’il donne autant de lui-même pour les autres, trouvant dans ces instants une utilité à son existence. Viktor se vexe facilement et s’emporte tout aisément. Il est quelqu’un de passionné qui vit toujours tout à fond, dans la joie comme dans la douleur. Cela peut à la fois être une véritable faiblesse, mais également un véritable atout, selon les situations.



Histoire


Viktor haletait bruyamment, la gorge brûlante, son corps tout entier tremblant frénétiquement sous l’effet de la fatigue. Il porta la main à son front et sentit sous ses doigts un liquide chaud et poisseux couler le long de sa joue. Il ne voyait plus rien de l’œil droit et une douleur sourde lui vrillait le crâne. Le souffle court et la respiration irrégulière, son cri s’étrangla au fond de sa gorge. Il hurla sa rage, sa douleur, sa déception. Il hurla jusqu’à ne plus pouvoir respirer, jusqu’à s’en faire mal, et lorsque sa voix se fit presque inexistante, il cria encore. Viktor se tint les côtes, son corps tout entier lui faisait mal. Mais plus que ça, il se sentait vaincu. Humilié. Et trahi. Il se redressa et rejeta la tête en arrière pour regarder le ciel. Le filet de sang qui coulait sur sa joue venait s’écraser en gouttes écarlates sur le sol humide. Ses larmes s’y mêlèrent et Viktor tomba à genoux en s’arrachant les cheveux. Il frappa le sol, frappa le vide, se frappa le front, foudroyé d’une rage sans nom qu’il ne parvenait pas à contenir. D’un mouvement fébrile, il se débarrassa de sa veste et se saisit de sa lame. Il voyait parfaitement le matricule tatoué sur son bras, cet enchevêtrement de chiffres et de lettres, ce code qui hurlait « ANIMAL » à la face du monde. Il le barra d’un coup de lame, et le sang se mit à couler à flot, arrosant sa colère d’une douleur sans nom. Viktor tomba à terre, vaincu, en larmes, en sang, et sur ses lèvres, un unique nom se lisait, encore et toujours, telle une incessante litanie, une prière à la mort.

« Théo. »

*-*-*

Viktor avait 12 ans lorsque du jour au lendemain, il se retrouva entre les griffes d’un humain. Il avait fui. Verpasst de son état, Viktor était devenu cobaye du laboratoire Xarunta et vivait dans une aile éloignée des laboratoires expérimentaux. C’était là que l’on installait les plus jeunes animaux. Ils s’étalaient sur une tranche d’âge d’environ 4 à 12 ans, et une fois qu’ils étaient trop vieux et que les hormones allaient bientôt les travailler, ils étaient renvoyés dans une autre unité pour servir des tests de nature différente. C’était souvent lors de ce transfert que beaucoup de Verpasst se ‘perdaient’ et se retrouvaient ainsi sur le marché noir, vendus à des gens peu scrupuleux ou des humains n’ayant pas les moyens de d’offrir un Tiere. De nombreux bruits de couloir circulaient entre les Verpasst et des histoires assez horribles se racontaient de cage en cage. Viktor avait peur, car il avait 12 ans, et il serait bientôt transféré. Ça se passait tous les mois, le premier vendredi. Des scientifiques vêtus de blouse blanche venaient et rassemblaient les plus vieux d’entre eux. Ils disparaissaient ensuite derrière la lourde porte de métal et plus jamais les Verpasst ne revenaient.

Ce jour-là, le premier vendredi du mois de mars, Viktor se retrouva dans le petit groupe de Verpasst qui allait être transféré. Il avait peur, ses mains étaient moites et son cœur battait fort. Son regard s’accrocha aux néons de la pièce sans fenêtre dans laquelle ils vivaient, cherchant à graver dans sa mémoire le dernier souvenir de cet endroit où il avait vécu plusieurs années durant. Il pensa aux expériences qu’on lui avait fait subir, aux tests, aux scientifiques, aux Verpasst, aux Tiere… Viktor entoura son corps frêle de pré-adolescent de ses bras maigres pour se réconforter lui-même. On les poussa dans le long couloir, et le loup eut l’impression qu’on l’emmenait vers sa propre mort. Ses oreilles blanches s’agitaient frénétiquement sur son crâne. Pourtant, à sa grande surprise, ce n’est pas vers la mort qu’on le mena. On les fit sortir de l’unité pour les diriger vers d’autres laboratoires, et Viktor sentit le vent souffler dans ses mèches blanches. L’extérieur. Un monde qu’il ne voyait que par la fenêtre du couloir de la salle de test. Il se sentit merveilleusement apaisé d’un coup. Peu lui importait de mourir. Le vent dans ses cheveux était tellement bon.

Pourtant, au lieu de suivre le petit groupe il aurait dû, il échappa à la vigilance d’un des scientifiques et s’élança dans la direction opposé. Il entendit qu’on criait son nom, il entendit des menaces, il entendit les pas des humains se rapprochant de lui, et pourtant, Viktor courut de toutes ses forces, ses poumons se consumant, sa vision se troublant. Il s’échappa, et de cobaye, il passa à fugitif. Il savait qu’on le rechercherait, qu’en voyant ses oreilles pointer sur le haut de son crâne on se douterait qu’il était un Verpasst et qu’il se trouvait donc dans une situation illégale. Pourtant, étrangement, il n’avait pas peur. Il sentait l’adrénaline couler à pleine régime dans ses veines et pour la première fois depuis longtemps, il se sentit vivant. Les murs du laboratoire ne l’étouffaient plus, il pouvait voir le ciel et respirer l’air frais. Son teint blafard dû à l’éclairage artificiel semblait déjà se rengorger de couleurs sous la lumière des rayons du soleil. Viktor sentit les commissures de ses lèvres monter doucement et former un sourire. Il était heureux. Mais ça ne pouvait pas durer.

Quelques jours plus tard, quatre humains lui tombèrent dessus, et alors que Viktor se débattait comme un diable, c’est un gamin qui se chargea de lui mettre les menottes. Un humain à peine plus grand que lui, ne se laissant absolument pas intimider par l’apparence de Viktor. Le Verpasst regretta de ne pas pouvoir se transformer en loup, car il l’aurait bien croqué, cet insolent gamin plus jeune que lui qui osait lui mettre les fers aux pattes. Comme il s’en serait douté, ce n’était pas n’importe quel enfant, c’était le fils Dasan, la famille qui dirigeait la Kader depuis des générations. Son père était le commandant en chef de l’organisation et entraînait déjà son gosse à chasser les animaux. Alors qu’il avait à peine eu le temps de profiter de sa liberté, Viktor se retrouvait déjà prisonnier, et pas de n’importe qui, en plus. Pourtant, à sa grande surprise, ce gamin décida de le garder, pour soi-disant, ‘le dresser comme il se devait’. Viktor, confus et perdu, tentait d’accrocher son regard au ciel, le soleil brûlant ses yeux si clairs et si sensibles – la lumière des néons lui manquait presque. On le tira brusquement hors du bois où il avait élu domicile, vers une nouvelle vie.

*-*-*

Viktor se plia en deux et tomba à genoux, le corps parcouru de soubresauts. Il se mit à trembler frénétiquement et le gémissement qu’il poussa se mua en grondement animal. Quand il se redressa, il s’ébroua brutalement, ayant pris la forme d’un petit loup blanc. Il avait fêté ses 14 ans un peu plus d’un mois auparavant et ses transformations avaient commencées à surgir dans les mois précédents. Viktor était d’un naturel impulsif et ses humeurs brutales le faisaient se transformer pour un rien. C’était souvent la colère qui le prenait et une rage adolescente se concluait souvent par des hurlements lupins jusqu’à ce qui parvienne assez à se calmer pour reprendre forme humaine. Viktor vivait toujours avec Théodore Dasan, qu’il appelait familièrement Théo et qui était de deux ans son cadet. L’humain l’avait maté, apprivoisé et éduqué à sa sauce mais les deux compères, au fil des mois, avaient fini par sympathiser. Mieux que ça, ils étaient devenus amis, de vrais amis, et une complicité étonnante était née entre eux.

A ses côtés, Viktor entendit le rire léger de Théo. L’humain affirmait que le Verpasst faisait un bien piètre loup, se rapprochant plus du chiot que du prédateur. Tout était souvent prétexte à la dispute, entre eux. Et en même temps, tout était prétexte à la réconciliation. Moqueries et compliments étaient leur lot quotidien, et au moment-même où le petit loup grondait d’un air menaçant contre son maître, l’humain lui caressa gentiment le crâne. Viktor était presque toujours aux côtés de l’humain. Il le suivait comme son ombre dans la rue, à l’école, partout. Théo n’était pas son maître et il n’était pas son esclave, c’était bien plus fort que ça. La vie du petit humain n’était pas facile car il subissait une éducation stricte et une formation quasi-militaire pour être capable de reprendre les rênes de son père une fois en âge. Viktor l’encourageait chaque jour de par sa présence, le plus souvent silencieusement, mais il était sûr d’une chose, c’était que sa présence était importante aux yeux de Théo.

*-*-*

Quand les années passèrent, la vie se fit moins douce. Une fois adulte, Théo intégra la Kader et bien entendu, Viktor le suivit. Ils faisaient la paire, tous les deux. Viktor était le seul Verpasst de la section où travaillait l’humain, et il était bien souvent regardé de travers. Quand ça lui pesait trop, il s’enfuyait jusque dans la forêt, se transformait en loup et hurlait à la mort pour défouler sa douleur et sa rage. Il restait toujours impulsif, et même s’il avait appris à contrôler sa transformation, il lui arrivait parfois encore de se changer involontairement sous un afflux trop important d’émotions. Il était devenu un grand loup bien en muscles, les dents acérées, le museau effilé. Il faisait presque peur à voir. Avec Théo, il chassait les Verpasst qui avaient fui le laboratoire – comme lui des années auparavant – mais surtout, les membres de la Widerstand. L’idéologie de la résistance, Viktor ne la connaissait pas vraiment. Il savait que ces animaux voulaient être libres. Il savait qu’ils se battaient pour cela. Il savait aussi que c’était illégal. Tout comme Théo, Viktor, à coup de lavage de cerveau, avait fini par croire que ce qu’il faisait était juste. Ça ne l’empêchait pas de dormir, il y prenait même du plaisir ; celui du travail bien fait.

Pourtant, quelques années plus tard, usé par des centaines de captures plus ou moins violentes, Viktor s’usa. Il commença à s’interroger un peu, à poser des questions. Parfois-même, il réfutait les choix de Théo et s’opposait même violemment. Ils commencèrent à se disputer de plus en plus souvent et de plus en plus violemment. Ca finissait parfois en bagarre et Viktor pouvait sentir leur amitié partir en morceaux. Un jour, alors que Viktor se montrait encore plus hargneux que d’habitude, il s’attira encore plus les foudres de son ami. Ils commencèrent à se battre et dans sa colère, Viktor se changea en loup. Grondant sourdement, menaçant et découvrant ses crocs acérés, sans réfléchir, il bondit sur l’humain. Bien mal lui en fut, car Théodore Dasan était promu à diriger la Kader et il était particulièrement entraîné à s’opposer aux animaux. Il savait comment les capture, comment les repousser et même comment les immobiliser sans mal. Pourtant, ce jour-là, il décida de sortir sa lame et au moment-même ou Viktor fondait sur lui pour refermer ses crocs sur son bras, il lui enfonça son couteau dans l’œil. Le loup glapit de douleur, tomba à terre en se roulant, le sang maculant son pelage blanc. Pourtant, même aveuglé de rage et de souffrance, il se redressa et se jeta à nouveau sur Théo.

*-*-*

C’est ainsi qu’il se retrouva comme ça. Dehors, blessé, meurtri, seul. Il ressassait dans sa tête les moments passés avec Théo en songeant que tout était réellement terminé, maintenant. Gisant au sol, ensanglanté, il sentit la chaleur quitter son corps et songea qu’une mort pareille lui allait si bien. Lui qui avait servi de chien à la Kader. Il crevait comme un chien. Il trouva la force de rouler sur le dos et la clarté du ciel l’éblouit. Viktor était étrangement calme, maintenant qu’il avait défoulé sa rage. Il se sentait vide. Creux. Il aurait bien voulu faire quelque chose de sa vie avant de mourir. Etre libre, par exemple. Viktor hoqueta soudainement, aspirant frénétiquement l’air à la recherche d’oxygène. Non ! Il ne voulait pas mourir ! Pas maintenant. Il s’arracha à la douceur des bras de Morphée et serra les dents, se forçant à rester éveillé, s’accrochant comme jamais à la vie. Il ne crèverait pas comme un chien. Il serait libre. Libre comme un loup. Et il prouverait à Théo que la Widerstand se battait pour la bonne cause.


Derrière l'écran


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comment avez-vous découvert ce forum ? : Je l'ai créé.
aimez-vous le poulet et les patates ? : YEAH BITCH
autre : Je suis un poulet de l'espace !
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Viktor
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MessageSujet: Re: Viktor    Viktor        EmptyDim 31 Aoû - 20:58

Pouvoir de l'admin activé, tchiiiioooooou ! Cool
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Viktor

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